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Elodie

Skier dans les Rocheuses canadiennes

Quel skieur n’a pas rêvé de glisser sur la légendaire neige des Rocheuses canadiennes connue pour être si légère et profonde ? En Californie, nous avons bien la Sierra Nevada où il est possible de faire du ski de randonnée; on a testé en mars 2021, c’est sympa mais une chose est certaine, la neige n’est pas présente en grande quantité. Photo à l’appui, il faut parfois même marcher dans un désert pour accéder aux pentes enneigées (expérience à tester au moins une fois dans sa vie !)





En novembre 2021, je présente un plan démoniaque à Robin : et si nous allons faire du ski de randonnée en février dans un endroit où il y a de la vraie neige ? On pense au Colorado, aux Tetons dans le Wyoming, à la chaine des Cascades dans l’état de Washington, ce n’est pas le choix qui manque; et tant qu’à prendre l’avion, pourquoi nous n’irions pas en Colombie-Britannique ?


Il y a quelques années, un ami d’un ami qui revenait d’un séjour dans les Rocheuses canadiennes, nous disait que dans ce coin du Canada, la neige était la meilleure qu’il avait jamais skié. Après des recherches et quelques clics sur la toile, on tombe sur : "Rogers Pass in British-Colombia is a name synonymous with deep powder and long descents. There’s an unparalleled amount of snow, which, when combined with a longer than usual season, makes this area one of the best backcountry ski spots in the world. Vous pensez bien qu’à la lecture de ces lignes, nous n’avons pas hésité longtemps, on met le cap sur la Colombie-Britannique et plus précisément sur la région du Rogers Pass, puis vers le Icefield Parkway au Nord de Lake Louise.






Rogers Pass est situé dans les Selkirk Mountains, entre Golden et Revelstoke, le long de la Transcanadian Highway, la seule route d’accès entre l’Est et l’Ouest des Rocheuses sur plusieurs centaines de kilomètres. En d’autres termes, Rogers Pass est perdu au milieu de nulle part et ça, c’est cool ! Le bonus est que nous sommes dans le Glacier National Park et par conséquent, il n’y a pas d’héliski. Détail non-négligeable, il y a en moyenne 12 m de neige par hiver. Que demander de plus ?





Après quelques hésitations si le Canada maintient ses frontières ouvertes en raison du variant Omicron, on finit par s’envoler pour Calgary. Nous sommes accueillis par un ciel bleu et une température de -20°C, après avoir quitté le climat méditerranéen et les palmiers de Santa Barbara le matin même, les vacances peuvent commencer !


Nous optons pour un logement airbnb à proximité de Golden, à 45 minutes de Rogers Pass. On a fait dans le cliché : maison au milieu de la forêt chez la parfaite famille canadienne ; pick-up et moto-neige dans la cour, un chien très sympathique (et pour que je dise qu’un chien est gentil, il faut se lever tôt), plusieurs chats qui gambadent, des poules, des chèvres et un logement cosy avec un poêle à bois qui carbure.







Alors, le bilan ?

La neige est bel et bien présente en énorme quantité, il fait tellement froid qu’elle reste poudreuse même sur les pentes ensoleillées. La gestion du risque d’avalanche peut parfois donner du fil à retordre et les tempêtes de neige peuvent durer plusieurs jours. On a eu de la chance avec la météo et les conditions d’avalanche étaient relativement stables. On a testé le tree-skiing lors d’une tempête de neige, tout comme la marche dans le désert avec des skis, c’est une expérience à tester au moins une fois dans sa vie !




Ce qui n’a nous a frappé lors de notre séjour et ce qui distingue cette chaine de montagnes des Alpes, c’est l’immensité des Rocheuses canadiennes ; à perte de vue, s’enchainent des vallées, des glaciers, des pentes, totalement vierges de toutes infrastructures humaines, c’est la great wilderness.





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