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Elodie

Santa Barbara International Film Festival

Du 2 au 12 mars se déroulait à Santa Barbara la 37ème édition du Santa Barbara International Film Festival, un festival consacré aux films indépendants américains et internationaux. A côté des soirées bling-bling où Penélope Cruz et sa clique d’Hollywood défilent sur le tapis rouge, le grand public a accès à plus de 200 projections sur grand écran dont de nombreuses US premier.



Quelques films auxquels nous avons assisté et qui nous ont particulièrement marqué:


Nasima, The Most Fearless

Le film retrace l’histoire de Nasima, de ses 7 ans où elle vend des babioles sur la plage pour subvenir aux besoins de sa famille jusqu’à ses 18 ans. Entre temps, elle est devenue la première femme à pratiquer le surf au Bangladesh puis à gagner des compétions nationales, un pays qui n’autorise même pas les femmes à nager. Bien qu’elle n’arrive pas à se battre contre toutes les injonctions sociales et religieuses de son pays, elle encourage les jeunes filles de s’émanciper via la pratique du surf. Bref, un film très inspiring, où l’on est transporté dans le quotidien de Nasima et son chemin vers plus de liberté.



Coextinction

Un documentaire canadien réalisé par deux jeunes réalisatrices et activistes environnementales qui met en exergue les liens entre les barrages sur les grands fleuves de l’état de Washington où la population de saumons peinent à survivre et une population d’orques entre Seattle et Vancouver qui est en train de disparaitre car ne pouvant plus s’alimenter mais aussi sur les enjeux du pipeline transcanadien et sur les Premières Nations. Un documentaire poignant, à fort encrage environnemental, axé sur des enjeux futurs.


Ouistreham

Un film français avec Juliette Binoche en tête d’affiche, Ouistreham est un film-documentaire basé sur le récit autobiographique de Florence Aubenas qui se met, pendant 6 mois, dans la peau d’une femme de ménage sur le ferry qui relie Ouistreham à Portsmouth. C’est un film bouleversant et touchant qui traite de la précarité, la fragilité économique et les travailleurs de l’ombre. A voir sans hésiter.

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