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Elodie

Du lac Léman à l'océan Pacifique: premier bilan

Cela fait bientôt 3 mois que nous avons laissé dernière nous le fromage à raclette et les rives du lac Léman et que nous avons fait ce grand saut dans l’inconnu pour atterrir à Santa Barbara sur l’American Riviera. Tout commence avec des aires de Soap Opera: "Les amis, on part vivre dans une petite ville californienne au bord du Pacifique". Cela fait rêver mais qu’en est-il vraiment ? Qu’est-ce que cela implique exactement ? Comment est-ce qu’on fait pour s’adapter ? Explications.



Quitter la Suisse


En théorie, prendre la décision de partir, démissionner, vider son appartement, stocker ses affaires dans des cartons et s’envoler avec quelques valises, ce n’est pas la partie la plus difficile. Il y a un certain laps de temps et des étapes à franchir entre le moment où on se dit "cool, on part aux Etats-Unis", on s’imagine rouler en cabriolet, les cheveux au vent, en direction de la Monument Valley et le moment où on est sur le seuil du départ et qu’on se rend compte qu’il manque de la place dans les valises. Ce qui est vraiment fastidieux est de gérer la partie administrative et logistique. Dans notre cas, le Covid-19 et les restrictions d’entrée aux Etats-Unis n’ont pas aidé. Nous avons été dans la constante incertitude de notre date de départ. Lors des mois précédents, le site de l’ambassade des Etats-Unis à Berne n’avait plus de secret pour nous et tracker l’arrivée de nos visas était notre activité favorite.


Alphonse Allais disait "Partir, c'est mourir un peu"; je dirai plutôt que partir, c'est vivre davantage, revenir remplis d'expériences, d'anecdotes et de souvenirs. Vivre à l’étranger permet de prendre un certain recul sur notre vie d’avant et de voir comment les choses sont ailleurs, comprendre un nouvel état d’esprit, s’en inspirer et en prendre le meilleur. C’est très enrichissant et stimulant.




Finaliser les démarches casse-pieds


Après les différentes démarches suite à notre départ de Suisse (résiliation des assurances, vider l’appartement, annonce du départ à la commune, impôts et j’en passe…), nous devons tout refaire une fois ici mais dans l'autre sens avec des codes que nous ne connaissions pas. Nous avons été très chanceux et avons trouvé un appartement en seulement quelques jours. Puis, tout s’est enchainé rapidement: acheter un véhicule, repasser le permis de conduire, régler les questions d’assurance, de téléphone, d’internet, de comptes bancaires et de permis de travail. Certes, cela n’a pas été la partie la plus drôle mais à grand renfort de planning et check-lists, on a été rudement efficaces. En 1 mois, tout a été réglé.



S’adapter à la Californian Life


Les couchers de soleil sur l’océan, les palmiers, la vie à la cool, les légumes bios, ce n’est pas difficile de s'adapter à notre nouvel environnement; Santa Barbara étant considérée comme une dreaming destination pour des milliers d’américains, même Brad Pitt et Tom Cruise y ont élu domicile.


La positive-attitude des Californiens est partout. Que ce soit à la caisse du supermarché, à la banque, dans un café ou à la station-service, les gens aiment papoter; il y a un côté très ouvert et social. Le Californien voit toujours les choses du bon côté, avec un optimisme débordant. Ici, les choses ne sont pas simplement sympas ou chouettes mais tout est awesome, great ou amazing; tout est coincé au top du top. On s'habitue rapidement à cet état d'esprit et de voir des gens constamment souriants et positifs, même que parfois cela peut sembler un peu superficiel. Dans la rue, les gens aiment montrer de l’admiration envers les chiens et les bébés dans les poussettes; le so cute est devenu banal. Bref, j’ai parfois l’impression de vivre dans une série-télé.



Rencontrer des gens


C’est sûrement le plus grand des défis ! Partir à 30 ans, ce n’est pas la même chose que partir à 20 ans lors de mon échange universitaire au Québec où rencontrer des gens était facile. Ici, pas d’étude, pas (encore) de travail donc il faut se démener, être inventif et avoir un peu de patience. Un des points positifs de ne pas encore avoir un travail est que j’ai le temps de faire plein d’activités, que cela soit dans des clubs sportifs (voile, surf, aviron, grimpe...) ou lors d’activités de volontariat, j’arrive à rencontrer de nouvelles personnes. Certes, ce n’est pas mes nouvelles best-friends avec qui je m'empiffre de cupcakes à longueur de journée sur la plage mais ça commence à mordre à l'hameçon.



Découvrir la Californie et le reste des Etats-Unis


On a déjà découvert des coins incroyables ; les grands espaces de l’Ouest américain nous ont toujours fait rêver. Notre to-do list ne fait que s’agrandir, au grand dam de Robin qui devient pâle à chaque fois que je lui présente un nouveau plan machiavélique ou un week-end prolongé de 4 jours. Découvrir les Etats-Unis, c'est voyager au sein d'un continent infini.


Un petit échantillon de nos prochaines idées: Nord de la Californie avec notamment Big Sur et San Francisco, la Californie côté déserts - Death Valley National Park, Mojave National Preserve et Joshua Tree National Park, le Nord-Ouest des Etats-Unis avec les forêts de séquoias des Etats d'Oregon et de Washington, le Nouveau-Mexique avec Santa Fe et le White Sands National Park, le Texas - cowboys et flingues à volonté - et une fois que les frontières seront ouvertes, on ira s'aventurer au Mexique - quoi de mieux qu'aller surfer sur les eaux turquoises de la Baja California - et dans la magnifique province de la Colombie Britannique au Canada. De quoi rêver !





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